Je regardais les aiguilles tourner, le temps passait très lentement. Dans vingt minutes la sonnerie retentirait, tous les élèves de troisième sortiraient à toute allure. Enfin, il ne restait plus qu’à patienter une minute et c’était les vacances. Ce cours d’Espagnol était ennuyeux. Je commençai à ranger mes affaires quand Madame du Puy se mit à criez « Attendez ! Pour lundi de la rentrée vous devez me faire un exposé sur une ville d’Espagne ». Je notais vite sur mon agenda puis rentrais chez moi sous les flocons de l’hiver. Je grignotais un petit goûter, et je vis sur la table un petit mot de maman « Ma chérie nous sommes partis comme prévu ton père et moi pour le week end, nous reviendrons dimanche dans la journée. Gros Bisous Maman ».
Il commençait à faire nuit et de la neige tombait. L’horloge de la cuisine annonça 21 h. J’allumai la lumière et l’ordinateur pour commencer l’exposé d’Espagnol. Quand tout à coup tout s’éteignit, il devait y avoir une coupure de courant. Après être aller remettre le compteur, je décidai de manger rapidement avant qu’il ne fasse nuit noire, pour ensuite aller me coucher tranquillement.
Le lendemain était une journée de week end banale, il faisait trop froid pour sortir donc je restais toute la journée à bouquiner dans mon coin. La nuit était tombée, le vent soufflait violemment. Je fermai les volets et m’allongeai sur le canapé en regardant la télévision. Soudain une autre coupure de courant survint, j’eu juste le temps de regarder mon réveil qui annonçait 21h, quand tout c’est éteint. Des frissons me parcoururent le corps. Je trouvais ce hasard inquiétant puisque il s’était passé la même chose hier. Il faisait sombre dans la maison. J’entendis de petits bruits. Cela me terrifia car la maison était fermée à clef. Je courus jusqu'à ma chambre et m’enfermai dedans. Puis plus aucun bruit. Quand je sentis une chaleur autour de moi. J’étais horrifiée. Je me suis souvenu que dans mon tiroir une boite d’allumette et une bougie était cachée sous mes jeans. J’avais peur, je sentais toujours cette étrange chaleur. J’ai alors tapoté dans mon tiroir et trouvé ce que je cherchais. J’ai allumée la bougie.
A ma plus grande peur je vis une ombre terrifiante. J’étais épouvantée, le stress, la peur, l’horreur, m’envahirent. On aurait pu la décrire comme l’ombre du mal.
L’ombre avait des cornes sur la tête, une longue queue et tenait dans la main une sorte de fourche. Puis l’ombre se divisa et forma plusieurs petits démons. Ils se mirent à tourner autour de moi. Toutes ses ombres avaient un air menaçant, cela me terrifiait mais je ne pouvais plus bouger, je n’en avais pas la force, la peur m’avait paralysée. J’étais complètement apeurée, l’ombre en forme de démons se regroupa et forma un diable. Puis, l’ombre sortit du mur.
Le diable était, là, devant moi en me fixant, son regard était fusillant. Il rigolait d’un air mesquin et diabolique. Cela me terrifiait. Un diable était devant moi. Un diable ! Je devais sûrement halluciner car les diables n’existent pas. Pourtant il me posa quelques questions sur ma famille et me fit une proposition malhonnête. Soit je devais passer du coté du mal soit mes parents allaient en enfer. L’enfer n’existe pas, le diable non plus normalement mais je le voyais, alors pourquoi pas l’enfer ? Je préférai protéger mes parents, plutôt que moi. Alors j’acceptai le pacte du diable. Une fois ma signature faite je passai comme dans un autre monde. Je voyais trouble, comme si j’étais dans quelque chose d’irréel. Je marchais dans un couloir noir, à l’extrémité la lumière était sombre, rouge. Elle m’attirait inconsciemment. Je me retournai pour voir d’où je venais mes seule un rayon de lumière pénétré dans ce couloir infini. Ma tête me faisait mal, je ne contrôlais plus rien. Mon corps et mon esprit ne m’appartenaient plus. Je ne pouvais même pas ressentir de peur, de crainte. La lumière me semblait proche. Quand le diable de ma chambre réapparue. Il me dit :
« - Bienvenue dans mon monde Laetitia.
- Comment savez-vous mon prénom ?
- Je le sais c’est tout. »
Il m’emmena vers le passage de l’enfer. Arrivée là-bas je vis plusieurs autres personnes comme moi. Ces personnes se faisaient marquer au fer sur le poignet. Je n’arrivais pas à voir quel était le signe de marquage. Les personnes criaient de douleur. Le diable m’emmena là-bas j’avais peur de subir le même sort.
J’avais peur de la douleur, je savais qu’après les deux personnes, ce serait mon tour. Je me ferai marquer du signe de l’enfer, du diable, du maléfique, des ténèbres.
Mon tour arriva, mes mains étaient moites. Il faisait chaud et je transpirais de peur j’étais à la limite de l’évanouissement. Le diable qui marquait les humains avait un air méchant on aurait dit qu’il aimait faire du mal aux gens. Cela me dégoûta.
Je le regardais faire il préparer son tampon de fer en le trempant dans la lave en ébullition. J’étais horrifiée je ne voulais pas donner mon poignet.
Il me le prit méchamment en le serrant fortement, cela me faisait mal, mais cela n’était rien, à comparer au fer chaud qui s’approchait de plus en plus vite de mon poignet. De toute mes forces j’essayais d’enlevais mon poignet, de me débattre. Mais je n’y parvins pas. Le fer touchait ma peau, je criais de toute mon âme. Je pleurais, hurlais. Tous me regardaient. Même, mon maître, le diable, qui m’avait fait venir en enfer, celui qui avait brisé ma vie, mon esprit, mon corps et ma famille qui allait sûrement me chercher pendant des années, en pensant que ma disparition était de leur faute. Mon poignet était en feu mais surtout en sang. La chaleur avait brûlé ma peau jusqu’au sang. C’était une sensation horrible je sentais mon sang diminuer peu à peu. Un trouble me saisit puis tout à coup je tombais dans un profond sommeil.
Je me réveillais en sursaut, j’étais en sueur. Le téléphone sonnait. Je me levais et décrochais.
« Allo ?
- Oui c’est maman, ça va ?
- Oui je viens de me réveiller, j’ai juste fait un cauchemar sinon tout se passe bien.
- D’accord, nous aussi tout se passe bien, on rentre demain. Tu n’as pas oublié, j'espère ?
- Non ne t’inquiète pas. »
J’ouvris les volets et sur mon poignet, je découvre tout à coup une marque. Une marque, qui me rappela soudain un passage de mon cauchemar...
Rédaction de Floriane.B alias Ilove you.
Rédaction pour l'école de l'année dernière, j'avais eu 14/20. Merci de ne pas plagier mon récit.
Merci de votre lecture et commenter si vous le souhaitez, ça fait toujours plaisir.